11 Fév Troubles de l’érection au 53ème congrès français du Collège de Pathologie Vasculaire
53ème congrès français du Collège de Pathologie Vasculaire
C’est lors du 53ème congrès français du Collège de Pathologie Vasculaire à Paris le 22 mars 2019, que le Professeur Eric Allaire et l’équipe du CETI (Drs Virag, Sussman, Labastie) ont présenté les maladies vasculaires des troubles de l’érection. En effet, les maladies des veines et des artères sont les causes les plus fréquentes de l’impuissance. Le but de cette conférence du Troubles de l’érection au 53ème congrès français du Collège de Pathologie Vasculaire, est de faire connaître les tous nouveaux traitements chirurgicaux, qui redonnent un espoir aux patients pour qui les médicaments de l’érection ne sont pas efficaces.
Troubles de l’érection dans ce congrès français, un enjeu capital
L’enjeu est capital car ces maladies touchent 2 à 4% des hommes de moins de 25 ans mais également des hommes de tous les âges. 50% des hommes pour qui les médicaments de l’érection sont inefficaces souffrent de maladies vasculaires. Ces médicaments ont pu être efficaces. Avec le temps, certains homme remarquent que ces médicaments fonctionnent de moins en moins bien, voire plus du tout. Il faut en parler à son médecin, car cette baisse d’efficacité peut être due à une maladie vasculaire qui s’installe. Qu’il s’agisse d’une maladie des veines ou d’une maladie des artères, il est important de faire le diagnostique. En effet, en cas de maladie des artères, il faudra rechercher si il existe d’autres atteintes artérielles du système vasculaire. Il peut s’agir d’un taux de cholestérol élevé par exemple.
La détection des maladies vasculaires responsables de l’érection se fait par un examen spécialisé (échographie-Doppler du pénis), pratiqué par des médecins vasculaires et radiologues. Cet examen est pratiqué pour tout patient ayant des troubles de l’érection qui résistent aux médicaments. Trop souvent encore, les troubles de l’érection prolongés sont attribués à un problème psychologique. Or, ce préjugé peut faire obstacle à une prise en charge adaptée. Le risque étant de négliger un problème de santé qui peut être la cause de l’impuissance. En effet, l’impuissance est un symptôme sentinelle.