Impuissance et diabète: ce n’est plus une fatalité!

impuissance et diabète

Impuissance et diabète: ce n’est plus une fatalité!

Plus de 50% des diabétiques rencontrent des difficultés d’érection. Grace à un bilan et un traitement personnalisé, le lien diabète-impuissance n’est plus une fatalité. Premièrement, les mécanismes possibles sont bien connus. Il peut s’agir d’une artériopathie obstructive, dysfonction endothéliale, neuropathie, dysautonomie, fuites cavernoveineuses. Il peut y avoir également des raisons psychologiques, voire une angoisse de performance générée par la maladie. C’est-à-dire que plusieurs causes peuvent co-exister. Il faut donc évaluer très précisément ce qui est à l’origine du trouble de l’érection pour pouvoir le traiter.

Parmi les patients que nous avons opérés de fuites veineuses, 20% étaient diabétiques, sans artériopathie ni neuropathie significatives. Le taux de réussite est identique à celui des patients non diabétiques à 14 mois : 80% retrouvent des érections permettant des rapports avec pénétration. 

Cela souligne l’importance de bien identifier les causes de dysfonction érectile chez les patients diabétiques. C’est pourquoi des examens complémentaires sont prescrits et réalisés dans des centres spécialisés, tel le CETI à Paris. Une batterie des tests très spécifiques existe comprenant l’échographie Doppler avec test pharmacologique, l’électromyogramme du pénis, le bilan hormonal ou le Cavernoscanner qui détermineront très précisément quels sont la ou les causes de la dysfonction érectile. Grace à ces avancées médicales récentes, le lien entre impuissance et diabète n’est plus une fatalité.