Quel rapport y-a-t’il entre impuissance et risque cardiovasculaire ?

impuissance et risque cardiovasculaire

Quel rapport y-a-t’il entre impuissance et risque cardiovasculaire ?

Quel est le rapport entre impuissance et risque cardiovasculaire ?
Cette question peut surprendre. Pourtant il y a bien des mécanismes communs. Quels sont donc ces mécanismes ?
Un des facteurs de risque cardiovasculaire est le rétrécissement des artères. En effet, un rétrécissement du calibre interne des artères présente un risque grave pour la santé car le sang circule moins bien. Le tabagisme, l’hypertension artérielle, le diabète, la dyslipidémie etc… augmentent le risque d’accident cardiovasculaire. Malheureusement le diagnostique n’est pas toujours fait à temps. C’est vrai qu’il n’y a pas toujours de symptômes très évidents. C’est parfois après un AVC (Accident Vasculaire Cérébral), ou un infarctus du myocarde que l’on explore l’état du système artériel. Il est parfois trop tard.
Les artères pudendales qui amènent le sang au pénis sont très fines. Ces artères permettent l’afflux de sang dans le pénis pour provoquer l’érection. Etant très étroites, lorsque ces artères sont rétrécies, voire bouchées, l’érection n’est plus satisfaisante, voire impossible. Elles permettent donc très tôt d’identifier une maladie artérielle éventuelle. C’est ce que l’on appelle un « symptôme sentinelle« . Dans ce cas, il faut vérifier si le système vasculaire dans son ensemble est atteint, si d’autres artères sont bouchées, par exemple par du cholestérol.
Une dysfonction érectile peut donc prédire la survenue d’un évènement cardiovasculaire sévère si un examen médical complet est réalisé. Un traitement efficace sera mis en place pour réduire les risques d’accident cardiovasculaire. 
Le rapport entre impuissance et risque cardiovasculaire n’est donc plus à prouver. En avoir connaissance peut sauver des vies.